L’ingéniosité dans la gestion budgétaire, la modulation des prix et des tarifs, la diminution de jure ou de facto de taux de remboursement, autant de voies de plus en plus inappropriées pour réussir à respecter durablement l’équilibre financier de l’assurance maladie, tout en se refusant à une paupérisation larvée de l’offre de santé pour le plus grand nombre et à des soins de qualité réservés à quelques initiés. Les mots du rapport de la Cour des comptes sur le budget de l’État en 2014, qui mettent « en évidence les limites des techniques traditionnelles visant à contenir la dépense », s’appliquent très bien en l’espèce.
La bonne approche est de tout faire pour que la régulation du système de santé passe d’abord par une médecine de qualité et non pas par les seuls prix et tarifs. C’est en faisant de la bonne médecine que l’on sauvera l’assurance maladie !