Burnout, work engagement and work hours - how physicians' decision to work less is associated with work-related factors. Jung FU1, Bodendieck E2, Bleckwenn M3, Hussenoeder FS1, Luppa M1, Riedel-Heller SG1.
BMC Health Serv Res 2023;23(1):157. Accessible à : https://bmchealthservres.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12913-023-09161-9 (Consulté le 14-06-2023).
Introduction. Selon des données récentes, le secteur des soins de santé souffrira d’une pénurie de médecins généralistes et spécialistes. Dans ce contexte, l’engagement au travail et le burn-out sont deux concepts qui ont attiré récemment l’attention. L’objectif de cette étude était d’examiner le lien entre ces deux concepts et les préférences d’horaires de travail. Méthode. La présente étude était basée sur une enquête à long terme de référence portant sur des médecins de différentes spécialités, à laquelle 1 001 médecins ont participé (taux de réponse : 33,4%). Le burn-out a été mesuré à l’aide du Copenhagen burnout inventory adapté aux professionnels de soins ; l’engagement au travail a été évalué à l’aide de l’échelle Utrecht work engagement. L’analyse des données comprenait des modèles de régression et de médiation. Résultats. Au total, 297 des 725 médecins souhaitaient réduire leurs heures de travail. Plusieurs raisons – telles que le burn-out – sont discutées. Selon les analyses de régression multiple, la volonté de réduire les heures de travail était significativement liée aux trois dimensions du burn-out (p<0,001), ainsi qu’à l’engagement au travail (p=0,001). De plus, l’engagement au travail avait un effet médiateur significatif sur la relation entre les dimensions du burn-out et la réduction des horaires de travail (lié au patient : b=-0,135, p<0,001; lié au travail : b=-0,190, p<0,001; personnel : b=-0,133, p<0,001 ). Discussion. Les médecins qui avaient tendance à réduire les horaires de travail présentaient différents niveaux d’engagement au travail et de burn-out (personnel, lié au patient et lié au travail). De plus, l’engagement au travail avait une influence sur la relation entre le burn-out et la réduction des horaires de travail. Par conséquent, les interventions visant à améliorer l’engagement au travail peuvent avoir un impact positif sur le burn-out et la réduction des horaires de travail.
Background. According to new estimates, the health care sector will suffer a shortage of physicians in primary and specialty care. In this context, work engagement and burnout are two constructs that have gained attention recently. The aim of this study was to investigate how these constructs are related to work hour preference. Method. The present study was based on the baseline survey of the long-term study of physicians with different specialties, in which 1,001 physicians took part (response rate: 33.4%). Burnout was measured using the Copenhagen Burnout Inventory adapted for health care professionals; work engagement was assessed using the Utrecht Work Engagement scale. Data analyses included regression and mediation models. Results. Overall, 297 out of 725 physicians were planning to cut down work hours. Several reasons - such as burnout - are discussed. According to multiple regression analyses desire to work less hours was significantly linked to all three dimensions of burnout (p<0.001), as well as work engagement (p=0.001). In addition, work engagement significantly mediated the relationship between the burnout dimensions on work hour reduction (patient-related: b=-0.135, p<0.001; work-related: b=-0.190, p<0.001; personal: b=-0.133, p<0.001). Discussion. Physicians tending to reduce work hours exhibited different levels of work engagement as well as burnout (personal, patient- and work-related). Moreover, work engagement influenced the relationship between burnout and work hour reduction. Therefore, interventions that increase work engagement may positively impact negative effects of burnout on work hour changes.
Luisa van Innis A. La relation entre le burn-out, l’engagement au travail et le nombre d’heures de travail chez les médecins allemands. Risques & Qualité 2022;(20)2;113-114.