Cet article, publié avant le 1er janvier 2017, n’est disponible qu’au format pdf (pas de full-text).
L'infection ostéo-articulaire (IOA) sur prothèse est une complication rare mais particulièrement grave du fait des conséquences en termes de morbidité (notamment leur impact fonctionnel) et de coût. L'incidence des infections sur prothèse varie selon les études de 1 % à 2 % [1-3]. Les risques sont liés à l'indice NNIS1 qui permet d'évaluer les facteurs de risque de complications infectieuses en tenant compte de ceux liés au patient (score ASA2), de la durée et de la classe de contamination de l'intervention. La fréquence des complications infectieuses sur prothèse du genou en France varie de 0,4 % (NNIS 0 : pas de facteur de risque) à 2,3 % (NNIS >1 : plus d'un facteur de risque), l'incidence moyenne étant de 0,6 % [4]. Le germe le plus souvent mis en cause dans ces infections est le staphylocoque doré (Staphylococcus aureus) [4,5]. Une prise en charge chirurgicale précoce est souvent gage d'une meilleure évolution, notamment dans les infections à staphylocoque [6]. En effet, en présence d'une prothèse, les risques infectieux sont augmentés et la sévérité plus importante car les oxydes qui se forment en surface augmentent l'adhésivité bactérienne ; et les bactéries constituent rapidement un biofilm qui limitera l'activité des antibiotiques.
Cet article, publié avant le 1er janvier 2017, n’est disponible qu’au format pdf (pas de full-text).