Les cancers sont encore insuffisamment compris et donc maîtrisés; certaines formes sont en extension (drame du tabagisme chez nos jeunes femmes et dans le Tiers-monde par exemple) pour différentes raisons; le vieillissement de nos populations ne fait qu’encoura- ger le développement de l’incidence. C’est une maladie tueuse, souvent longue, fréquente, à récidive, mais non encore assimilable aux maladies chroniques. Tout cela justifie la priorité du Plan cancer. Pourtant, la réflexion sur l’organisation de la lutte contre le cancer dans le système de soins s’est peu enrichie depuis le « Plan cancer ». D’où vient ce paradoxe ?