"En 2000, Charles Vincent et son groupe coopératif de recherche composé du Clinical Safety Research Unit (Imperial College London) et de l’Association of Litigation And Risk Management (ALARM), publiaient dans le BMJ le résultat de plusieurs années de travail sur la conduite d’analyse d’événements indésirables, alors que l’académie de médecine américaine diffusait son rapport séminal pour la gestion des risques dans le monde « To err is human ». Le protocole de Londres était né. L’article original est traduit en langue française en 20025. Le protocole complet n’a pas, à notre connaissance, fait l’objet d’une traduction en langue française reconnue. Depuis, des autorités de santé de nombreux pays francophones promeuvent son utilisation, à l’instar de la Haute Autorité de Santé en France ou de la Fondation suisse pour la sécurité des patients qui recommande son utilisation depuis près de deux décennies. Il parait raisonnable de dire que le protocole de Londres et sa grille Alarm sont le support méthodologique le plus utilisé dans de nombreux pays [...] Charles Vincent a réuni en 2024 un groupe de travail qui produit, à l’issue d’une consultation internationale large, la seconde version officielle du Protocole de Londres, (London Protocol 2024, dite « LP24 »). Cette version reprend les évolutions proposées en 2016 et étant le champ des nouveautés :
- Le potentiel de l'engagement des patients et des familles en tant que partenaires ; - Le repérage et de l’accompagnement des secondes victimes ;
- L’extension de l’analyse sur le parcours du patient ; - L’identification plus fine des conséquences pour le patient après la survenue ;
- L’ajout d’une huitième famille de facteurs contributifs pour mieux prendre en compte la contribution des outils numériques à la survenue ;
- Un accent beaucoup plus prononcé sur la phase d’élaboration du plan d’action, incluant lorsque c’est pertinent la capacité de remettre en cause des référentiels existants." (Extrait de la préface du RFAQ)
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